Dans un commerce de détail, ce qu’il y a de plus important après la marchandise à vendre, c’est l’éclairage. En effet, un bon éclairage met en valeur le design mais surtout les produits. Il est donc important de combiner l’éclairage à l’aménagement d’un magasin.
Il y a dans un magasin deux grands types d’éclairage : l’éclairage général et l’éclairage d’accentuation.
L’éclairage général
L’éclairage général nous permet d’avoir un niveau de luminosité moyen maintenu horizontalement, le plus uniforme possible. Cet éclairage doit éliminer les zones sombres, permet la circulation des clients et l’entretien des espaces. Les niveaux acceptés pour un commerce se situent généralement entre 30 à 50 pieds bougie (FC) de moyenne, maintenus à environ 36" du sol.
La raison principale de limiter à 50 FC l’éclairage général est de permettre à l’éclairage d’accentuation d’être visible à l’œil nu à des niveaux raisonnables. Notre mécanisme de vision permet une distinction claire entre des niveaux se situant de 1 à 4 fois. L’exemple du 50 FC demande 200 FC en accentuation pour être très visible, c’est beaucoup de puissance et cela requiert de nombreux projecteurs puissants. Finalement, il y a une facture en conséquence.
Il y a cependant des exceptions. Une bijouterie par exemple se situera plus dans le 100 FC, ou un commerce sans éclairage d’accentuation, lui, se situera dans les 80 à 90 FC.
L’éclairage d’accentuation
L’éclairage d’accentuation permet de mettre en vedette ce qu’un marchand désire vendre le plus. Sa fonction première est d’attirer le regard des passants sur ces produits en question.
La principale façon de mettre en place cette accentuation est à partir de projecteurs avec faisceaux moyens étroits sur rail ou avec des encastrés orientables multiples ou simples.
Le niveau recherché sera normalement de 4 fois notre niveau d’éclairage général. Cet éclairage d’accentuation doit cibler des zones précises de marchandise comme les vitrines, les présentoirs de plancher ou souvent le long des murs du magasin. Nous parlons ici d’un niveau d’éclairage moyen maintenu verticalement, parce que nous regardons la marchandise le plus souvent de manière verticale.
Nous devons donner à nos clients des résultats de calcul qui incorporent des données de niveaux d’éclairage moyens maintenus. Le terme « moyen maintenu » nous précise que le résultat est une moyenne qui tient compte d’une dépréciation de la source lumineuse.
En résumé, un bon éclairage d’un commerce ou d’une boutique permet de mettre des produits spécifiques en valeur sans que ce soit évident aux yeux du consommateur.